☎️ Le téléphone rouge de la paix : Léon XIV appelle Poutine
☎️ Le téléphone rouge de la paix : Léon XIV appelle Poutine
Jamais François n’avait appelé directement Poutine. Jamais. En deux ans de guerre, pas un coup de fil, pas un mot personnel. Et pourtant… c’est le nouveau pape, Léon XIV, qui a franchi ce seuil. Un pape américain, réputé homme de paix, qui, dès le début de son pontificat, a choisi d’appeler celui que le monde considère comme l’agresseur.
Pourquoi ? Pour quoi ?
Ce n’est pas un geste anodin. Ce n’est pas un effet de manche. C’est un tournant. Certains parlent déjà d’une perestroïka religieuse entre Rome et Moscou. Un mot chargé d’histoire. Un mot russe, soviétique, qui signifie « reconstruction ». Il fallait oser. Léon XIV n’a pas choisi la voie symbolique — il a pris celle de la parole directe. Et dans cette guerre où les mots ont tant manqué, sa voix sonne comme un coup de clairon venu de Rome.
Depuis le 24 février 2022, le Vatican n’était pas resté inactif : prières, démarches humanitaires, médiations discrètes. Mais le silence du pape vis-à-vis de Poutine était devenu un symbole. Léon XIV l’a brisé. Non pas pour flatter. Ni pour accuser. Mais pour poser une parole vraie, de pasteur à chef d’État. Une voix désarmée, mais ferme. Exigeante, aussi.
Durant cet appel, il a réclamé des gestes concrets : des avancées humanitaires, le respect des prisonniers, la reprise du dialogue. Il a évoqué le travail du cardinal Zuppi, mais sans s’en cacher derrière. Ce n’est pas un dossier qu’il a ouvert. C’est une brèche dans le mur.
Et cela compte.
D’autant que l’homme a été cohérent. Avant même d’être élu pape, Robert Prevost avait dénoncé l’« invasion impérialiste » de l’Ukraine. On aurait pu penser que ces mots l’éloigneraient à jamais du Kremlin. Mais non : ils lui ont valu, semble-t-il, le respect dû à ceux qui parlent vrai. Et cette franchise, elle a du poids.
Certains à Moscou, comme Dmitri Peskov, ont tenté de minimiser : un simple appel, sans suite. Mais qui ignore encore qu’en diplomatie vaticane, le simple fait de parler est un événement ?
Léon XIV, lui, ne cherche ni à plaire à l’Occident ni à s’aligner sur l’Est. Il ne joue pas au stratège. Il agit en témoin. En successeur de Pierre. Avec l’Évangile pour boussole, et cette phrase : « Que la paix soit avec vous. »
Même le patriarche Kirill a reçu un mot de sa part. Pas un reproche. Un simple remerciement pour ses vœux. Là où François l’avait humilié en le traitant de « chierichetto de Poutine », Léon XIV a choisi le respect comme outil diplomatique. Pas par naïveté, mais par lucidité : à Moscou, pouvoir religieux et pouvoir politique marchent main dans la main. Il ne l’ignore pas. Il ne le contourne pas. Il entre dans cette réalité complexe avec l’arme spirituelle de la vérité nue.
Et si, tout simplement, la paix commençait là ? Dans un appel. Dans une parole vraie. Dans un geste évangélique qui ose regarder l’autre, même quand il est en guerre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire